Le rôle de
la famille est primordial dans la société romaine.
La
civilisation romaine se développe sur un fondement patriarcal.
A l'époque
de la Rome royale (entre 753 avant JC et 509 avant JC), la puissance paternelle
s'étend sur tous les membres de la famille (familia), qui comprend l’épouse, les enfants
et les esclaves. Le père est le chef de famille. Les mariages entre Patriciens
et Plébéiens sont interdits.
La femme
romaine mariée (uxor) est traitée en
mineure et dépend totalement de son époux. Mais elle est très respectée en tant
que mère de famille (matrona).
A sa naissance,
l'enfant doit être reconnu par son père. Une cérémonie est organisée devant le
foyer domestique. Les Romains adoptent parfois un enfant lorsqu'ils ne peuvent
pas en avoir.
Puis vint la
loi des Douze Tables (Lex Duodecim Tabularum), écrite entre 451 et 449 avant
Jésus-Christ, qui confirma au père de famille le droit de vie et de mort sur son
fils.
Néanmoins, à
la fin de la République l'autorité paternelle perd de sa puissance.
A partir du
Ier siècle av. J.-C, on remarque l'existence de familles romaines sans enfant.
Les mariages
entre Patriciens et Plébéiens sont autorisés.
A la fin de
la République, la femme mariée commence à connaître un début d'émancipation
comme le droit de divorce qu'elle obtiendra à la fin de la République.
En
définitive, on peut dire que l'autorité paternelle était privilégiée : le père
occupait le rôle de chef de famille et décidait de tout.
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